La poudre de brique de Goswami a été exposée dans différents lieux publics comme des musées, des centres culturels et des galeries. Il essaie de trouver un espace particulier à travers notre monde matériel phénoménal qui nous donne une saveur de monde spirituel : des transformations d'espaces qui peuvent conduire n'importe qui vers une mystique monde de l'environnement connu ou inconnu. C'est un espace métaphysique comme Goswami le décrit : « J'offre un lieu de méditation qui est inaccessible ». Il correspond à un état d'esprit, établi grâce à l'atmosphère spécifique. Essayer de créer des conditions appropriées correspondrait à la recherche de l'ambiance : c'est le matériau qui justement la résume. Le "tapis" est construit de poudre de brique : ce matériau est le résidu d'une construction antérieure. On explore ici, en quelque sorte, le territoire de l'intuition du matériau.
Son texte se poursuit en détaillant l'action: "Au cours de promenades en ville, dans la rue mon regard s’est porté sur des plaques d’égout. Je me suis inspiré de ces “objets”. J’en ai pris une empreinte, par un moulage effectué à base d'argile. Par ce moulage, on peut identifier le lieu, sa situation physique et géographique. Le processus du moulage ressemble à un appareil de mesure qui enregistre un moment précis." 
Ainsi, le travail d'installation offre, d'un coup d'œil, une forme, tout en revendiquant le statut « d'objet d'art » qu'elle détient par essence: la poésie perdue d'un lieu. C'était l'enjeu formel, artistique et stratégique de ce projet.